Anges ou démons, l'enjeu est dément On entre en jeu et démontre Comment de manière étrange Nous sommes semblables A des pions dans un jeu Pris au piège sans blague Dans un manège sans faille Prisonniers d'une histoire sans fin Otage de ma déprime Je me livre dans l'ouvrage de ma vie Outre la rime Prime la rage d'une vie que je mène à l'arrache Je navigue vogue et divague Sur les flots et les vagues de la vie Un micro comme navire Je t'emmène en voyage Le guide est le flow Qui donne la vie à toutes ces pages Que j'écris libératrices comme un long congé pris Ce n'est pas commun c'est pour ça que je crie Que je crayonne la feuille Que je crée avec deux feuilles Un style de fou Pour mettre la foule en feu Entre le fou enjeu Je m'en fous des louanges Je reste fidèle aux oinjs Donc je me défile Quand je vois les flics au loin Hélas oui c'est ce quotidien trop lassant Sans cesse on serre la sangle Le son comme relaxant Je mets l'accent Sur le rap qui donne l'accès au partage de l'accent A l'accentuation de la rage Ponctué par le phrasé L'art de jongler avec les phases… Nos texte s'écrivent et s'effacent Dans nos cahiers laissent quelques traces On grave nos voix sur de la gratte On essaie de limiter la casse Donc trop souvent on se la colle Juste pour oublier le ras-le-bol On se marre même si y a plus rien de drôle Finis les masques et les jeux de rôle Pour que nos âmes s'expriment Fais tourner le son nique la déprime Parce qu’il n’y a plus que là que je trouve mon air Un peu de répit quand tout m'énerve Longtemps que j'ai pas pondu une rime Si j’écris pas je pars en vrille C'est la spirale jusqu'aux abîmes Pour en sortir il me faut ma team J'y ai de quoi me sentir fier Même si on peut pas refaire Nos chemins à l'envers Ni laisser nos passés derière Notre son c'est un bond en avant Un moyen de sauter les barrières Zapper un présent trop gavant Sans visa passer des frontières Pourvu que ça pète et qu'on s'élève Une Note de Rime déploie ses ailes En studio comme sur la scène On a promis de rester sincère Donc écoute quand nos coeurs parlent Tout est vrai même si on chante faux Le mien c'est dans le son qu'il bat Qu’il batte encore c'est ça qu'est beau Anges ou démons, l'enjeu est dément n entre en jeu et démontre Comment de manière étrange Nous sommes semblables A des pions dans un jeu Pris au piège sans blague Dans un manège sans faille Prisonniers d'une histoire sans fin

J'ai jeté l'ancre ici Poitiers city c'est pas la joie Mais j'y reviens chaque fois que je me casse C'est p'tet qu'j'm’y sens un peu chez moi Je fais couler l'encre ici Pas pour le fric ni pour la frime ni pour les filles Mais pour faire vivre une note de rime Et on y arrive Avec Yann Doug et Gaboun Cinq vagabonds sur la même voie Réunis par la route ou le hasard de nos rencontres Sous les étoiles On s'en rend compte/ Quand les doigts dansent sur les guitares Quand les voix chantent et qu'il est tard Quand tournent l'instru et les pétards Quand d'un commun accord On fait vibrer les cordes vocales A l'unisson des cordes de gratte La magie se fait instrumentale Je te présente mon possy Cinq potes qui croient en l'impossible Qui voudraient changer de vie Armés de textes et de ridims Donc investis dans la musique Pour en faire une ôde à la vie Une ôde au vent et au voyage Mais ça Gaboun l'a déjà dit Une Note De Rime J'apporte ma pierre à l'édicfice Le son mon grand amour Donc prêt à tous les sacrifices On se casse et on avise Si la vie est un jeu Le confort est la mise La liberté est l'enjeu On se barre on improvise C'est pas trop tard si tu le veux Loin des tracas et de leur crises On vieillira sans devenir vieux Dans des pages de rimes à la dérive Je livre ma déprime Rêve d’une autre vie Loin de celle de cette horrible vie Torride est l’envie De partir d’ici avant d’avoir des rides Prisonnier de la routine voici ce qui est terrible L’apéritif comme thérapeutique Pour oublier le gris de la ville Un cri de la vie que j’écris la nuit Pour faire face à l’ennui Décris mon envie de vivre libre On se casse et on avise Si la vie est un jeu Le confort est la mise La liberté est l'enjeu On se barre on improvise C'est pas trop tard si tu le veux Loin des tracas et de leur crises On vieillira sans devenir vieux (x2) Moi je rêve de plus rêver Et de vivre mes rêves avant de crever Ouais j'use mes groles sur le pavé comme mes pensées sur le passé Le rap fallait qu'j'm'y mette Ou c'est la vie qu'allait me la mettre J'ai plus 20 ans ça faut l'admettre Est-ce qu'il serait temps de couper mes dreads? Est-ce qu'il serait temps pour moi De prendre un bon gros taf de merde Quarante ans de ferme vie à crédit Et me laisser bercé par le système L'esprit prisonnier des écrans Entre la frustration et la peine Arrêter de voir la vie en grand Vivre à p'tit feu puis fin du game Plutôt crever! Ca c'est du vent des illusions La merde qu'on voit à la télé Qu'ils vendent dans toutes leurs émissions Nous on t'invite au voyage Faut qu'on parte loin et sans baggages Faut qu'on parte vite et à l'arrache Faut qu'on s'éloigne de ces rivages Une route semée d'embûches Faite de rencontre à chaque virage Nique leur droit chemin et leur morale Nique leur lifestyle et ses mirages La Terre est mon village J'ai pas fini de la découvrir Même si elle a milles visages Je veux les graver dans chaque souvenir On se casse et on avise Si la vie est un jeu Le confort est la mise La liberté est l'enjeu On se barre on improvise C'est pas trop tard si tu le veux Loin des tracas et de leur crises On vieillira sans devenir vieux

on rêve d'entendre le chant des cigales mais hélas le chant des sirènes l'a remplacé dans notre champs lexical c'est au chantier que tu gagnes ta vie mais c'est désenchanté que tu canes à croire que ce sont les vents qui font que tu cales non tu n'es pas dans ton élément donc tu fanes tu te demandes comment combler le manque d'une âme que tu retrouves seulement quand tu rentres du taf tu te demandes comment combler le manque d'une âme... je rêve d'entendre le chant des cigales plutôt que d'entendre parler de mener une vie stable je rêve de voir le monde et ses mille visages de faire la collection des visas tchao je me casse déconnexion hasta la vista je rêve d'entendre le chant des cigales vivre ma vie comme je l'entends sans attendre ce que le sort décidera me dire que tout est possible comme on le dit in India sab kuch milega je rêve d'entendre le chant des cigales vivre ma vie comme je l'entends sans attendre ce que le sort décidera me dire que tout est possible comme on le dit in India sab kuch milega tout est possible tant que t'y crois je rêve d'entendre le chant des cigales de prendre le large porté par le vent du mistral hisser la voile et voguer m'envoler sans penser à l'atterrissage planer au dessus des nuages me laisser porter par le son des guitares vers un autre rivage loin de ce clivage où en eaux troubles je nage je rêve de prendre une autre route que celle d'une autoroute sans virage trouver le remède miracle qu'enfin mon cœur se remette à battre c'est vital faut-il que je m'arrache que je quitte les parages si c'est le cas je signe et paraphe je me casse hasta la vista je ne reste pas là je m'en vais écouter le chant des cigales loin de vos palabres je rêve d'entendre le chant des cigales plutôt que d'entendre parler de mener une vie stable je rêve de voir le monde et ses mille visages de faire la collection des visas tchao je me casse déconnexion hasta la vista entendre le chant des cigales relève du champs lexical de l'espoir alors ne baisse pas les bras relève-toi continue d'y croire et tu l'entendras voilà la morale de l'histoire garde l'espoir dis-toi que tes rêves tu les vivras peut-être même que tu léviteras cela nécessitera que t'y crois tu l'as compris pour vivre tes rêves il faut y croire j'termine ce texte par une note d'espoir tout est possible sera le fin mot de l'histoire c'était le chant des cigales.... POINT FINAL HASTA LA VISTA.

Un nouveau jour se lève et je regarde à l'est là où le soleil s'élève et où s'évanouissent mes rêves y'a plus de raison qui tienne à c't'heure je suis à l'ouest comme une grande partie de la jeunesse je bade en pensant à la veille. Anesthésie mentale ivresse et défonce font qu'dans nos esprits bancals y'a plus qu'la détresse qui s'enfonce Car nos enfances sont loin angoisse et chagrin putain c'est déjà demain on l'oublie en fumant nos joints Les barrières de l'horizon comme des barreaux de prison ici bas c'est l'enfer pour toute ma génération y'a des causes des conséquences on en cause sans conséquences comme une loi qu'vote l'assemblée quand ils concluent la séance. Le silence s'impose au milieu des sourires qui cachent nos larmes et notre foi et notre volonté de survivre on y arrivera si t'y crois et puis que l'espoir nous guide faible lueur dans la nuit la tour d'un phare dans l'abime Chaque soir dans l’ombre on compte les syllabes on rêve de s’évader en entendant le chant des cigales comme d’hab’ on refait le monde avec des “si” là mais c’est toujours pareil au final Chaque soir dans l’ombre on compte les syllabes on rêve de s’évader en entendant le chant des cigales comme d’hab’ on refait le monde avec des "si" là mais c’est toujours pareil au final demain la veille se redessinera en attendant on fait c'qu'on peut et on fait avec c'qu'on a on fait avec même si c'est peu c'est p't'être ça le vrai combat qu'on batte le pavé ou pas en bas ça déprime et les coeurs trop arides finnissent par tourner à vide l'espérance se périme dans l'oubli du sublime ce qui faisait de nous des humains nous sommes devenus des machines rouage infime d'un systeme perverti qui assassine et détruit sous nos yeux l'indifférence devient un crime on cherche tous à s'enrichir en croyant chercher la sortie des prisons glauques et sordides que sont devenues nos vies Je laisse les fous se bouffer entre eux je trace ma route mais ça m'inquiète quand je pense à demain le doute me ronge et puis je l'oublie aussi sec une bonne bouffée sur un gros pet c'est surement pas la solution vu qu'on est toujours seul au fond mais ça apaise les tensions traite les symptômes de ce monde de ce monde de merde, la tristesse est amère, comme un pansement ça sert à rien quand on t'opère à coeur ouvert Chaque soir dans l’ombre on compte les syllabes on rêve de s’évader en entendant le chant des cigales comme d’hab’ on refait le monde avec des "si" là mais c’est toujours pareil au final Chaque soir dans l’ombre on compte les syllabes on rêve de s’évader en entendant le chant des cigales comme d’hab’ on refait le monde avec des si là mais c’est toujours pareil au final demain la veille se redessinera Pour vivre nos rêves avant d'être vieux on tise d'l'alcool si ça conserve, achète du temps pas sûr qu'ça serve mais ça réchauffe quand vient l'hiver Ca ferme les yeux, ça ouvre les coeurs, donne un peu de joie quand tout va mal, fait oublier que la terre a mal et qu'on est tous un peu responsables Si ça fait pshiit ou boom c'est une cannette qu'on a ouverte comme on dégoupille une grenade pour faire sauter ce monde pas net Soldats de la vie, à bout, mais qui pourtant s'entêtent, à vivre debout et pas à genoux avant que pour chacun tout s'arrête Pas des artistes, même si on rap, même si on danse, on s'en balek, pas des poèmes ni la bohème, c'est que des bouts de vie dans des bouts d'textes trop peu de couleurs sur nos palettes le gris du sol, le bleu du ciel, le rouge des yeux fume un peu d'verte et tu verras notre arc en ciel ! J'ai trop souvent le regard sombre des tristes jours pas l'âme en peine mais dans le brouillard si je me réveille à peine c'est qu'les jours se répètent quand un nouveau jour se lève j'regarde à l'est mais j'suis à l'ouest je veux pas chialer sur mes problèmes vu qu'ici tout le monde a les mêmes Chaque soir dans l’ombre on compte les syllabes on rêve de s’évader en entendant le chant des cigales comme d’hab’ on refait le monde avec des "si" là mais c’est toujours pareil au final Chaque soir dans l’ombre on compte les syllabes on rêve de s’évader en entendant le chant des cigales comme d’hab’ on refait le monde avec des si là mais c’est toujours pareil au final demain la veille se redessinera

84 grammes On vendra pas nos âmes au diable (man) On gratte des pages on grave des tracks C'est ça notre came! 84 grammes Notre art grandi mais faut du time Buena onda et de la bonne vibe On deale notre rap sans état-d'âmes 84 grammes Tout est là c'est tout ce qu'on a Quelques gigas mais qui pèsent lourd Et qui tiennent sur une feuille A4 A quatre sur la gamme On se ballade on cherche notre voie Quelques faux-pas sur nos parcours On rappe pour rattrapper le retard Et quand la déprime nous attrape On la réprime et on la frappe A grands coups de kick, à grands coups de basse Ecrit pour entretenir la flamme Faut qu'on s'exprime avant qu'on parte Pour mon équipe je garde la patate Une Note De Rime on vend nos âmes Mais c'est gratuit ya pas de “roteca” 84 grammes Le poids de nos vies le poids de nos drames La rage dans le bide on garde la foi Fait chauffer le bic qu'il crame la page Comme cette résine qui nous fracasse Comme cette police qui nous agace Comme cette routine qui nous tabasse Parce que le public veut du faya Si on se résigne fin du combat C'est qu'on nous l'a mise dans le baba Qu'on a gobé ce qu'on nous rabache Pour accepter l'inacceptable Pour l'instant on en est pas là Une Note De Rime on crie d'en bas Que tous nos miroirs restent noirs Vu que nos âmes sont téléchargeables 84 grammes On vendra pas nos âmes au diable (man) On gratte des pages on grave des tracks C'est ça notre came! 84 grammes Notre art grandi mais faut du time Buena onda et de la bonne vibe On deale notre rap sans état-d'âmes

Laisse moi te raconter une histoire Ok bon c'est ptet pas la mienne Et même si tu la trouves bizarre Bah tu vas l'écouter quand même Au bout du compte qu'est ce que ça change Quand ta vie se barre un peu en live Allez remballe ta réticence Et ouvre bien grand les oreilles 25 02 2015, C'est mon dernier soir Et c'est pas juste une image Ya la mort qui traîne dans le couloir Et ça a peut-être rien à voir Mais mon grand est venu aujourd'hui Et quand il m'a dit au revoir J'ai compris que tout était fini Si j'avais pu parler je lui aurais dis que je l’'aimais aussi Mais bon le crabe fait pas de quartier Ni de détails ou de poésie Ça m'est tombé sur la gueule D'un grand coup d'un seul Ya trois mois tout allait bien Et la je m'endors dans mon linceul Quand je vois bibiche ça me sert le coeur Je peux même plus lui demander pardon Tous les soirs elle est là elle pleure Moi je crache les restes de mes poumons Je voudrais lui dire que je l'aime Qu'elle est la femme de ma vie Que si on récolte ce qu'on sème Je planterai des graine au paradis Et que là haut je l'attends Mais qu'elle prenne son temps Reste encore avec notre enfant Putain de bordel je vous aime tellement Alors c'est ça de mourir ? Ma vie défile pas devant mes yeux Il me reste que les souvenirs Le regret de pas être un vieux. Laisse moi te raconter une histoire Ok c'est vrai qu'elle est pas belle Et même si tu la trouves bizarre Et bah ça pourrait être la tienne Au bout du compte qu'est ce que ça change Quand ta vie se barre en cacahuète Là j'ai plus que quelques secondes Alors ouvre bien grand les oreilles 54 ans Je comptais vieillir me la couler douce Voir grandir des petis enfants Faire de la guitare apprendre le blues Mais bon ça sera rien de tout ça Ça fait les cents pas devant la porte La faucheuse prépare un coup bas Ya une odeur étrange qui flotte Cloué dans ce lit d'hôpital C'est d'ici que je vais partir Je voulais mourir à la campagne Ou couler avec mon navire Pardon maman J'voulais pas que ça arrive Tu vas perdre un autre enfant Celui arrivé en avril J'te d'mande pardon à toi aussi Maintenant que j’y pense j'ai l'impression De pas avoir été un bon fils Quand la vie mettait la pression Ça y est ça recommence Les douleurs dans les bras reviennent Mais vu les circonstances Content de pas avoir la migraine Pourquoi je pense à mon grand Et à sa guitare ? Je le revois à ses 15 ans Quand je l'avais grillé pour le pétard Qu'il fasse ce que j'ai raté Peut-être qu'il fera des concerts Je pourrai pas y assister À cause de ce putain de cancer Laisse moi te raconter une histoire Ok bon c'est vrai que c'est la mienne Et même si tu la trouves bizarre Et ben je vais la chanter quand même Au bout du compte qu'est ce que ça change Je voulais juste me confier à mon mike Allez remballe ta bienveillance Et ouvre bien grand les oreilles Salut papa Je te passe le bonjour du micro Pas encore sur une scène Mais j'y bosse avec les potos Ici ça gaze ne t'en fais pas J'essaie de prendre soin de maman J'rentre à la maison plus souvent On essaie de kiffer le temps Qu'on passe ensemble et sans toi On t’évoque rarement Tu manques vraiment car t'es plus là Et ça fait déjà quatre ans. Ça me brise le coeur mais j'essaie De rester fort pour qu'tu sois fier Ouais je sais bien t’inquiète Qu'il faut que j’arrête la fumette Pardon de le dire comme ça Mais je veux pas finir comme toi Je sais que ça me pend au nez Et je sais que ça pourrait m'arriver Je me donne encore quelques années Et j’arrête de déconner Avant de tout faire capoter Ou de me faire emporter La maladie les accidents Maintenant on connait Ce que la vie nous met dans les dents Ici tu as même pas idée Allez je te dis au revoir Un gros bisou de maman De mamie d' Nadine fred et Michel Et de moi-même ton seul enfant Voilà c'est la fin de cette histoire Écrite à la larme à la peine Transformer la douleur en art Faut pas que les sourires te surprennent Malgré les rires on oublie pas Tous les absents les êtres chers Et quand la vie devient une chienne Faut surtout pas baisser bras Courage à tous ceux qui se battent Et paix à tous ceux qui partent Dites ce que vous avez à dire Avant qu'il soit trop tard À tous ceux que vous aimez Dites ce que vous avez à dire... Avant qu’il ne soit trop tard

T’apprendras à tes dépens que l’hiver rend pâle t’apprendras hélas aussi que les gens partent tu verras t’appréhenderas toujours le jour du départ de l’un d’tes rents-pa ce jour là faudra être fort comme le rempart fort comme le roseau qui plie mais qui ne rompt pas j’écris ces lignes j’espère qu’ils ne t’auront pas ces gens-là qui n’aspirent à devenir que de grands trons-pa mais n’ont jamais connu le fait d’être en bas regarde dehors on est bien loin de mettre de l’or en barre la vie est un combat mon fils ne te rends pas pour être libre faudra que tu aprennes à vivre hors de leurs remparts la vie c’est comme un livre à toi d’l’écrire de le mettre en page il faudra que tu apprennes à t’en sortir comme un oiseau que l’on met en cage ils te diront qu’l’avenir n’appartient pas aux gens se levant tard mais tu verras qu’il appartient à ceux pour qui on en bave t’apprendras que c’est pas pour le plaisir qu’on taffe le dernier mot reviendra toujours à l’expert comptable faudra toujours pour ton patron qu’tu sois rentable faudra que tu lui demandes pardon quand t’arrives en retard alors que son putain de taf tu t’en bats mais tu verras tu apprendras à vivre seulement pendant tes cances-va mais avant ça faudra que tu trimes pendant onze mois par an c’est navrant trise constat mais ô combien de gens sont dans ce cas rendent les armes avant le combat renoncent à leurs droits et vendent leur âme au plus offrant si ce n’est au diable ambiance noire comme dans un film écrit par Audiart tu apprendras que ça finit souvent en drame que trop souvent le méchant gagne le temps passe mais ça ne change pas ce sera toujours les mêmes qui s’enjaillent et les mêmes en bas qui parfois même les veines s’entaillent en matière de choix on n’a pas l’même éventail certains subissent et sont victimes d’attentas quand d’autres s’enrichissent de la vente d’armes tu verras ça te laissera pantois mais faudra pas baisser les bras rester là sans voix faudra avant tout que tu crois en toi et peut-être qu’un jour tout ça changera

Давай давай ! Il faut qu'on bouge, il faut qu'on taille Il faut qu'on bouffe, il faut qu'on taffe Il faut qu'on fasse rentrer la maille Давай давай ! Faut du mérite dans nos freestyles Si notre métier c'est de faire du rap Faut militer pour nos sistas Давай давай ! Un vrai braquage grammatical Pour tous nos frangins sans-emplois On crie "nique le Grand Capital!" Давай давай ! Et rien à foutre de leur finale Onze millionaires et une baballe Changeront pas le fait qu'on a la dalle Va Gaboun et vagabonde Quand tu sais que la peine est profonde Sans la lumière y aurait pas d'ombre Fait le avant que tes rêves s'estompent On vit tous sur la même planète Mais pas forcément dans le même monde Pourtant c'est partout le même mal-être Babylone ment et la rage monte On tourne en rond dans la colère On la connait mais on s'y perd Comme la routine et ses repères Notre équilibre est trop précaire C'est la vie ou un précipice Qui s'ouvre à chaque rime à chaque pas Dans le vide le temps nous précipite Entre l'horizon et la casbah Au final on est que nos choix Ni le verbe "avoir" ni le verbe "être" Ni le verre à boire ni l'herbe verte Ni même la force qu'on a en soi On sait bien que si tout foire On pourra s'en prendre qu'a nous même Et ça sera pas la première fois Vas-y on s'arrache en Ukraine Une Note de Rime débarque Ambiance scandale danse de vandale Vas-y jump jump jump Dans tes baskets ou tes sandales Dans le dos des ailes, un sac de toile On va pas kiffer qu'à moitié On garde la tête dans nos étoiles Et ça de Kyiv à Poitiers! Давай давай ! Il faut qu'on bouge, il faut qu'on taille Il faut qu'on bouffe, il faut qu'on taffe Il faut qu'on fasse rentrer la maille Давай давай ! Faut du mérite dans nos freestyles Si notre métier c'est de faire du rap Faut militer pour nos sistas Давай давай ! Un vrai braquage grammatical Pour tous nos frangins sans-emplois On crie "nique le Grand Capital!" Давай давай ! Et rien à foutre de leur finale Onze millionaires et une baballe Changeront pas le fait qu'on a la dalle Eh yo mon frère ne te rends pas Ta chance prends-la et tente-la N'attends pas que le temps passe Le temps n'attend pas Ta vie mon grand Il est grand temps que tu t'en empares Entends ça Je veux que dans ton coeur Les battements s'emballent Que tu les sentes battre Allez on se barre ensemble on prend le large On trace maintenant avant que le temps se gâte Faut qu'on profite avant qu'on rende l'âme Chaque jour on prend de l'âge Faut qu'on se batte jusqu'au bout Sans jamais rendre l'arme Allez debout un nouveau jour on entame Faut qu'on trace, qu'on bouge Qu'on quitte ces tours où l'on s'entasse Allez on prend la route ensemble on s'en va On y va maintenant On fonce sans faire les cent pas Sans blague le temps n'attend pas Faut qu'on monte dans le train tant qu'il est en gare On a pas le temps d'être en retard Il est temps qu'on regarde notre avenir en face C'est maintenant que ça se passe Je te mets en garde Давай affronte la vie en face Давай давай ! Il faut qu'on bouge, il faut qu'on taille Il faut qu'on bouffe, il faut qu'on taffe Il faut qu'on fasse rentrer la maille Давай давай ! Faut du mérite dans nos freestyles Si notre métier c'est de faire du rap Faut militer pour nos sistas Давай давай ! Un vrai braquage grammatical Pour tous nos frangins sans-emplois On crie "nique le Grand Capital!" Давай давай ! Et rien à foutre de leur finale Onze millionaires et une baballe Changeront pas le fait qu'on a la dalle

Il y a des choses que l'on peut dire Et d'autres que l'on cache Il y a ces choses qu'on peut écrire Et celles qui font un peu tâche Ici je chante pour te séduire Tu vois que je m'attache Donc tu souris pour me fuir Plus vite qu'un cheval qu'on cravache Ma décision est prise Je pars pour New-Orleans J'attraperai demain le bus de 7h47 Il faut que tu comprennes Que si jamais je reste J'ai peur qu'on s'asphyxie Peur que nos coeurs se gangrènent C'était pas entre nous Qu'une simple histoire de fesse Sinon que seraient nos regrets Un lendemain de nuit d'ivresse Y avait de l'amour de la tendresse De la jalousie des mots qui blessent Des beaux jours de la tristesse J'étais ton lion toi ma tigresse Alors ça y est on y est Le temps a passé Sous les ponts l'eau a coulé Et toi tu dois y aller Sur le zinc d'un bar paumé Dans une ruelle embrumée Je picole à ta santé A tous nos projets oubliés... Tant pis pour le bord de mer Tant pis pour la montagne Tant pis pour la Lozère Et tant pis pour tes lasagnes Tant pis pour les étoiles Tant pis pour une nuit torride Tant pis si ça fait mal Tant pis je bois et j'oublie Couplet 2 On sait bien qu'entre nous Y a pas d'au revoir qui tienne Car je serai déjà loin Avant même que tu reviennes Aux quatre vents je vole Le voyage tue ma peine Le cœur serré je zone Le cœur serré je traine Le cœur sert de boussole Dans les tempêtes de la vie Quand je me retrouve tout seul Quand je tourne en rond sur le parvis Ton sourire est mon nord Putain c'est dur j'ai pas envie Le souvenir de ton corps Me hante encore aujourd'hui Bien sûr je sais Que même quand les gens s'aiment du grand amour Il y a toujours des problèmes Des cœurs se brisent tous les jours Mais bon j'essaie S'il te plait disparais va faire un tour Laisse-moi refaire mes promesses Prend un aller sans retour Allez je trinque A toutes ces belles choses qu'on a gâchées On se connait par cœur, moi j'ai plus rien à cacher Je te souhaite le meilleur ma puce Ne partons pas fâchés Au fait je crois que j'ai trop bu Et j'ai vomi dans ton ficus Tant pis pour le bord de mer Tant pis pour la montagne Tant pis pour la Lozère Et tant pis pour tes lasagnes Tant pis pour les étoiles Tant pis pour une nuit torride Tant pis si ça fait mal Tant pis je bois et j'oublie

Tu vois le topo Une Note De Rime c'est une team de potos Notre but ultime c'est de trouver l'osmose Notre musique c'est notre cosmos Faut juste que l'ambiance se pose Donc voilà ce qu'on vous propose Que de la bonne vibe et à haute dose Appuie sur "rec" il faut qu'on pose Unis par la rage Qui découle de chaque page Une Note De Rime reste simple Et toujours sans maquillage Maquisards de la rime Ce soir on écrit fissa C'est bizarre Pour une fois j'ai l'impression De sortir du blizzard Une Note De Rime c'est ensemble que l'on dit ça Et c'est ensemble que l'on vit ça Si la vie sert la vis A voir ce que réserve l'avenir Car il n'y a pas de limites à nos rêves Vu qu'ici c'est déjà la crise C'est la grande aventure Ou la vie à la dure Peut-être qu'on va droit dans le mur Mais putain pourvu que ça dure Pourvu que ça dure et qu'on sélève Entre les anciens et la relève Une Note De Rime entre sur scène Avec la promesse d'être sincère Ecoute un peu la rumeur parle Ouais tu sais la rue ment pas Si les murs s'habillent de notre blase Une Note De Rime est dans la place On sait que la rime paie pas Pourtant on la taffe dans l'ombre Et tant pis si ça plaît pas On s'en bat de passer sur les ondes On trime, on rame, on bosse, on rappe Entre nos dreams et nos passions Voici la trame, voici l'intrigue Malgré les drames on reste patients Messieurs Mesdames Une Note De Rime on débarque On déballe notre art Est-ce que tu captes C'est le coeur de notre âme qui parle Qui bat de plus en plus fort depuis qu'on est quatre Ensemble on s'évade Du fond du bar on torche des pintes On se tape des barres, peaufine notre art Affine le style, affute la rime Nique la routine et ses remparts Parce que la joie de vivre se fait rare Envolée avec nos enfances Enfermés dans ce monde trop crade Nous on rappe pour la délivrance Le fait d'être unis fait la différence Qu'on s'unisse était donc une évidence Notre musique est le fruit de cette alliance Marriant le maniement de la gratte à celui de la langue Une Note De Rime on prend de l'élan Pour mieux se lancer, ensemble on va de l'avant Si on tombe on remontera la pente Destination n'est pas importante Ce qui importe c'est le chemin qu'on arpente Pourvu que ça dure et qu'on sélève Entre les anciens et la relève Une Note De Rime entre sur scène Avec la promesse d'être sincère Ecoute un peu la rumeur parle Ouais tu sais la rue ment pas Si les murs s'habillent de notre blase Une Note De Rime est dans la place